Le crocodile de la Rusizi,une espèce en voie de disparution
"Il était une fois vivaient au Burundi des INTARE (lions)":Ceci n'est pas un début d'un conte de fées; mais une pure triste réalité.On pourrait se demander comment est-ce possible qu'un tel prédateur puisse disparaitre:
"Et pourtant c'est exactement le même sort que subit son cousin marrin, le crocdile de la Rusizi".
L’embouchure de la rivière Rusizi était autrefois un foyer de diverse espèce de crocodiles. La densité de crocodile dans cette rivière lui offrait la particularité de la rivière la plus peuplée en crocodiles dans toute la région de Grands-Lacs d’Afrique. Il était plus facile et plus aisé pour les touristes d’observer les crocodiles du haut du Pont de la Concorde (le pont de Rusizi1). Suite à cette forte densité même, les crocodiles ont par après eu du mal à se nourrir que des poissons de la rivière qui diminués de plus en plus, d’où certains parcouraient les plages du lac Tanganyika à la recherche de provision. Ceci provoquant des attaques quasi régulières de crocodiles aux nageurs du lac. A côté, plusieurs pêcheurs, en particulier de GATUMBA, ont été victime de cette période de crocodiles en forte démographie à la Rusizi.
La relation "homme-croco" s’est encore empirée à la venue de Gustave. Presque tout le monde se souvient du traumatisme vécu par les amateurs nautiques.la période où Bujumbura était agité par l’activité de Gustave dans la Rusizi et sur les plages du lac. L'homme (pêcheur surtout) s'est par après lancer dans une lutte acharnée contre le crocodile.
Depuis un certain temps, on n’a plus jamais entendu parler du monstre du lac Tanganyika, ni de personnes mortes à la suite d’une attaque de crocodile.
On a alors voulu s’intéresser aux restes des espèces crocodiles de la rivière :
« Le constat est amère ! », « croiser un crocodile dans la Rusizi devient de plus en plus un spectacle rare; un exploit touristique relatant d’une chance incroyable ». La photo ci-haute est peut-être l’une des dernières du genre.
Deux raisons majeures expliquent ce phénomène :
-Le braconnage organisé. En effet, certains pêcheurs se sont lancés à une chance contre les crocodiles afin les vendre pour la consommation : « le goût de la viande du croco est meilleur que celui du poisson; du coup, le risque couru et la qualité de la viande se vendent à un prix hors commun », nous ont assurés certains pêcheurs.
- L’impuissance des autorités du parc. Surveiller les mouvements des humains est déjà une tache difficiles, celui des crocodiles est quasi impossible à cause du manque d’équipements adaptés.
A côté de ces deux facteurs, il faut ajouter le désintéressement des services environnementaux animé par le cliché qu’ont crocodiles dans leurs rapports historiques avec les humains riverains du lac Tanganyika et de la rivière Rusizi.
Quand on sait le temps que prendre un crocodile se reproduire, si rien n’ait fait d’ici peu les 3 crocos qui restent dans le delta de la Rusizi vont tous disparaitre, d’autant plus qu’on ignore leurs genres et leurs âges. Bientôt on risque d'annoncer à nos visiteurs: "Il était une fois vivaient à la Rusizi des INGONA (crocodiles)"
Actuellement, si on désire réellement voir les crocodiles au Burundi, il faut se rendre soit au musée vivant de Bujumbura ou chez certains privés comme vous pouvez le constater sur cette photo d’en bas.
Est-il possible de repeupler la rivière Rusizi de crocodiles tout en assurant la protection de ces voisins humains ?
Réponse: Oui
Il existe plusieurs solutions possibles pour résoudre ce problème:
0.Sensibiliser la population pour lutter contre le braconnage;
la faire profiter aux retombés économiques liées à l'activité touristique générées par l'attractivité des crocodiles
1.Dans l'urgence,il faut créer une zone de proctéction exclusive au sein même de l'habitat naturel du crocos: pour cela, il est indispensable de créer un canal clôturé partant d'un point de la Rusizi à un autre point de la Rusizi (avec une partie ayant accez au lac). Ce canal faisant fois d'un corridor biologique des crocodiles.
2.Rapatrier dans la zone protégé un certain nombre de crocos actuellement domestiqués
3.Créer une pisciculture,propre à l'alimentation de cess crocodiles.
4.Equiper des outils de suiveillance avant de relacher les crocos dans la nature pour leurs propres protéction et celle des humains.
5.Mettre sur les plages un système d'alerte crocodiles
Hélas,tous ces mésures nécessitent de gros moyens, et il semble que ma cause est perdu d'avance. Je lance un SOS à toute personne succeptible de sauver ces crocos à agir immédiatement.
Par Egide Alex B.